Si Seb avait eu cette info à l'époque peu être aurait'il pu marquer son mécontement à la maréchaussée en toute liberté
Déféquer dans un combi de police: aucune peine
Que vous arriverait-il s’il vous prenait l’envie de confondre un combi de police avec des toilettes publiques? Rien. C’est l’expérience tentée par ce Jalhaytois qui avait déféqué dans un combi de police en avril 2006. Aucune peine ne lui est pourtant infligée...
bLe tribunal, tenant compte de ses efforts pour se soigner et du fait qu’il a un travail régulier lui a accordé la suspension du prononcé, avec des mesures probatoires destinées à l’encadrer dans ses efforts.
Le 10 avril 2006, Jean Louis, un Jalhaytois de 48 ans, qui vient de sortir d’une cure de désintoxication, se rend au centre spécialisé où il a rendez vous. Mais en chemin il rencontre un copain, et c’est le piège. Il se remet à boire, puis s’endort au volant de sa voiture, sa tête actionnant le klaxon. Les policiers, appelés par des riverains, ont du mal avec lui. Il devient hystérique, et force est de l’embarquer. Mais les choses ne sont pas faciles. A peine dans le combi, il force la porte du véhicule et saute sur le trottoir. Remis dans le combi et chemin faisant, les policiers sont saisis par une odeur nauséabonde: il s’était mis à déféquer dans le combi. Puis il retire son pantalon et son caleçon souillés et les jette aux pieds des policiers.
“ J’ai nettoyé ”, avait-il dit au tribunal devant lequel il comparaissait, pas uniquement pour ce fait d’ailleurs. Car quelques jours plus tard, il a surgi à l’IPES d’où sa fille avait été renvoyée parce qu’elle avait manqué un stage, en injuriant la directrice et un professeur. “ C’est normal, on l’a mise dehors comme une malpropre. Moi, je n’étais au courant de rien. On m’a mis au pied du mur. ” Il avait assuré au tribunal qu’il en avait fini avec l’alcoolisme: “ C’est arrangé. Enfin, plus ou moins. C’est un combat perpétuel. J’ai été aux AA, cela m’a aidé. Maintenant, je ne bois plus, mais c’est très dur. ”
Si elle peut se montrer heureuse d’une telle évolution et des démarches qu’il a faites, Mme Billen n’en était pas pour autant rassurée.
L’équilibre est fragile, la preuve, puisqu’il a suffi d’une mauvaise rencontre pour le faire replonger. C’est pourquoi elle préconisait un solide encadrement par le biais d’un sursis probatoire pour les six mois de prison qu’elle réclamait. Mais finalement, aucune peine ne lui est infligée.